Résumé et traduction
Une étude allemande a constaté que les allocataires du fameux Hartz IV souffraient souvent de problèmes de santé.
Si l'étude ne détermine pas si c'est
la misère qui rend malade ou la maladie qui rend misérable, elle
constate que les maladies mentales touchent plus de 40% des allocataires
de Hartz IV - les employés dans leur ensemble sont quelque 20% dans le
cas. Il faut savoir que les allocataires de Hartz IV sont des working poors,
des travailleurs (éventuellement à plein temps) qui doivent vivre avec
quelques 500€ par mois et des allocations logement faméliques.
Nombre
de "Hartz IV" souffrent de dépression. Cette maladie rend la recherche
d'emploi à peu près impossible. Le harcèlement institutionnel et la
pression à accepter n'importe quel emploi contribue en tout cas à la
détérioration de la santé psychique des intéressés.
Le
pourcentage de diagnostiques psychiatriques a explosé ces dernières
années chez les "Hartz IV". Ils voient leur espérance de vie énormément
diminuer.
Mise en perspective
Le
lien avec le harcèlement vécu par tous les chômeurs, par tous les
travailleurs pauvres en Europe et dans le monde est évident. Tous
subissent une maltraitance institutionnelle du fait d'administrations ou
d'employeurs criminels. Nous dénonçons les pressions (en Allemagne, elles touchent également les employés) et le harcèlement
institutionnel plus ou moins fondé.
Nous soulignons
l'impact sanitaire, la souffrance psychique que génèrent ces pratiques totalitaires et appelons au droit au salaire, à la santé, au respect
social, à l'activité inconditionnel.