En lien un article du Monde.
On a constaté une surmortalité des ouvriers agricoles en pleine force de l'âge, sans antécédents médicaux. Deux hypothèses s'affrontent:
- Soit, ils meurent déshydratés, on imagine alors des conditions de travail extrêmes, des températures extrêmes. Les tenants de cette ligne tentent de minimiser la responsabilité des employeurs. Les reins cessent de fonctionner normalement sous le rude traitement qui leur est infligé.
- Soit, ils meurent empoisonnés par les pesticides utilisés par leurs sympathiques employeurs. Tous les ouvriers agricoles défendent cette ligne.
En tous cas, on notera que le quotidien français employique cite le nombre de 20.000 morts annuels, dans le monde entier, notamment au Nicaragua et au Sri Lanka.
Inutile de dire que, si l'activité était gérée autrement que par la logique de l'emploi et du profit, ces morts seraient en pleine forme.
Ce qu'ils font à l'un d'entre nous, ils le font à chacun d'entre nous.