Les employeurs applaudissent cet
approfondissement du servage employique parce que ce sont eux qui - par
l'emploi et le monologue social qu'on a développé autour de lui -
contrôlent le travail, nos activités et nos vies.
Sortons de l'emploi
et les employeurs riront moins. Mais cela demande des organisations
syndicales et des organisations politiques qui sont capables de
retrouver le sens du salaire, le sens de la cotisation sociale
(superbrut moins net) comme salaire collectif, partagé - et non
redistribué par l'impôt ou la "parafiscalité", concept bien pourri s'il
en est.
Pas sûr qu'on trouve encore des organisations de ce type en
Belgique, ou alors, elles sont vachement discrètes sur ces questions.
Terrorisées par la spéculation sur l'emploi ?
Le Vif - Les travailleurs malades assignés à résidence