
Terraeco - Michelin écrase l'Inde sans se dégonfler
Bien sûr, il s'agit pour les propriétaires de l'outil de mettre les travailleurs en concurrence entre eux (en appelant compétitivité ce que nous nommons exploitation ou misère). On notera que la forêt, source de la richesse de l'économie vivrière est sacrifiée au passage. C'est dire que les agriculteurs indiens paient, les ouvriers mis au chômage en France paient et les ouvriers payés au lance-pierre en Inde paient. Paient qui? Des actionnaires assoiffés de profit. Paient quoi? Un monde un peu moins libre, un monde un peu plus dur, un peu plus triste.
N'oubliez pas, ce qu'ils font à l'un d'entre nous, c'est à nous tous qu'ils le font.