Nous apprenons dans Junge Welt (en allemand) que la pauvreté prolifère outre-Rein, entre le plan Hartz IV de mise au travail (pour ainsi dire) gratuite des chômeurs et absence de salaire minimum.
Cette absence de salaire minimum est une spécialité là-bas, ce qui permet, en période de chômage élevé ou quand les conditions de vie des chômeurs sont suffisamment empoisonnées d'embaucher pour (presque) rien.
En 2012, on comptait 16,1% de pauvres en Allemagne (moins de 60% du revenu médian), ce qui correspond à une augmentation de 0,3% en un an.
Le risque de pauvreté est plus élevé chez les femmes (17,7%) que chez les hommes (15,5%).
Les mères célibataires sont 38,8% à être pauvres, les pères célibataires sont également touché par la misère.
Le résultat d'une politique d'euro fort favorable à l'épargnant, d'une politique employiste à outrance (au prix du salaire) se fait voir immédiatement: misère, stagnation et, demain, quand les Hartz IV prendront leur retraite, retour à l'asile pour indigents.