Résumé et traduction de l'article:
Dans le Washington Post, rien moins, on apprend comment la chaîne de supermarché s'y prend pour museler son personnel. Tout simplement, par la terreur, par la menace ultime: celle du licenciement. Dès qu'un employé (qu'ils appellent 'associé' mais qui n'est en tous cas pas associé aux bénéfices) l'ouvre un peu trop, se montre trop proche des syndicats, c'est la porte. Aux USA où les indemnités de chômage et la protection sociale sont notoirement insuffisants, où le taux de chômage réel est très élevé, ce type de menace s'avère efficace.
Les grèves par intermittence sont notamment sanctionnées.
Les salaires restent donc extrêmement bas pour les 'associés' de la grande distribution, pour le plus grand bonheur des actionnaires.
Lien (en anglais):
John Eidelson - WP - Wal-Mart
Mise en perspective:
Une fois de plus, cet exemple illustre à merveille (et nous le regrettons) comme l'emploi, l'employisme s'opposent au salaire et à la dignité du travail, des producteur et de l'humanité en général.
What they do to one of us, they do it to all of us.