Alternet - 6 ways the compagnies use to get workers behave like machine
Alors que la lutte dans la restauration rapide pour des salaires décents s'accentue (15$ l'heure, à peu près 11,5€), les entreprises font l'expérience de l'emploi-machine. Ceci rappelle le taylorisme qui laissait le cerveau en dehors de l'atelier et déqualifiait la main d'oeuvre. Voici donc six façons de traiter les employés comme des machines, selon l'article.
1. surveillance de la productivité
Par des contremaîtres et, depuis une trentaine d'année, par des procédés de haute technologie.
Si Wallmart ou Amazon, par exemple, s'illustrent dans la surveillance elles relâchent leur vigilance quand il s'agit de règles de santé ou de sécurité.
2. services partagés
Cela signifie que des départements différents sont mis ensemble, dans un même bureau, pour siphonner le savoir-faire et les relations d'un des deux départements. Les gens perdent le soutien dont ils bénéficiaient auparavant, ils sont laissés sans cadre.
3. formation à la valeur ajoutée
Dans l'enseignement, la surveillance permanente des enseignants augmente: dans seize Etats, l'évaluation des enseignants intègre les résultats des élèves aux tests. Dans ce contexte, le turn over dans le secteur explose.
4. Bien-être d'entreprise
Dans les programmes de bien-être en entreprise, les employés peuvent recevoir des bonus si leur score d'indice de masse corporelle, de cholestérol ou de pression sanguine s'améliorent et des pénalités s'ils se détériorent.
Ces pratiques sont en forte augmentation. Le syndicat des travailleurs de la santé (NUHW) s'est opposé à cette pratique chez Kaiser.
5. Médias sociaux furtifs
On sait que, pour chercher un emploi, les médiaux sociaux ne sont pas privés. La chambre du commerce US a ainsi relevé 129 cas d'intrusions sur les médias sociaux. C'est ainsi qu'on a vu des licenciements pour commentaires privés sur facebook.
6. Management émotionnel
Dans la restauration, notamment dans la restauration rapide, les travailleuses, les travailleurs sont poussés à aguicher le client ou à se laisser draguer. Elles sont notamment intéressées par les pourboires qu'elles peuvent tirer [pourboires rendus indispensables par les salaires faméliques N.d.T.] de maltraitance psychiques voire physiques.
