J'ai entendu parler d'un cas concret dont je vous fais part pour mesurer la portée de ces mesures vexatoires. Une femme mariée quelques années percevait des allocations d'attente (allocations de chômage pour les producteurs qui n'ont pas suffisamment travaillé dans l'emploi), puis, grâce au gouvernement Di Rupo (PS), cette femme a ensuite reçu des allocations d'insertion qui, toujours grâce à ce gouvernement, vont lui être coupées dans un mois ou deux.
Le hic, c'est que cette femme s'est séparée de son conjoint et n'aura donc plus de ressources dans peu de temps alors que, avant que ce gouvernement ne réforme les règles d'obtention des allocations de chômage, elle aurait pu les conserver. Pour conserver des ressources, elle aurait dû demeurer avec son conjoint qu'elle n'aimait plus.
Ce cas dramatique illustre le fait que la sécurité sociale permet une liberté familiale ou, pour le dire autrement, la casse de la sécurité sociale, du salaire social, sonne un retour de l'ordre moral, sonne un recul sur la question de l'égalité homme-femme: une famille unie à travers tout dans laquelle la femme doit rester dans le giron marital faute de quoi elle sombre dans la misère.
Il faut en tout premier lieu individualiser les droits au salaire, les généraliser et les rendre inconditionnels, sinon, le conjoint sans travail sera toujours mis à la merci du conjoint avec un salaire.
La socialisation du salaire ouvre des portes, permet de vivre la liberté autrement que dans des discours creux, ronflants, elle peut permettre à une égalité de fait entre les hommes et les femmes.
Raison de plus pour en mesurer l'intérêt et pour la défendre. N'hésitez pas à faire suivre le message à votre antenne PS - SPa locale et sa section femmes-féministe.
Programme du PS en 2012, curieusement, on lit 'égalité homme-femme' |
N'oubliez pas,
Ce qu'ils font à l'une d'entre nous, ils le font à chacun d'entre nous.