En lien, un article du Diplo de Patrick Herman qui explique les conditions de travail des saisonniers dans le Sud de la France.
Résumé
C'est apocalyptique. Les infractions au droit du travail sont répétées, les salaires misérables et les patrons utilisent régulièrement les différences d'origine pour opposer les travailleurs entre eux.
Les contrats OMI, ce sont les contrats pour migrants, pour saisonniers. En français, ce type de contrat est synonyme de journée de 12 ou 15h, menaces de mort, interdiction de parler aux voisins, etc.
En 2005, une grève à Saint-Martin de la Crau révèle les conditions de logement épouvantables des saisonniers.
Lien vers l'article
Diplo - Saisonniers
Lien vers le collectif de défense des travailleurs immigrés dans l'agriculture des bouches du Rhône:
Codetras - Asso des saisonniers (13)
Mise en perspective:
On est presque gêné de mettre en perspective ces existences massacrées, empoisonnées (au sens propre aussi, il n'y a pas que des agriculteurs bio, loin s'en faut), ces travailleurs dans la précarité pendant des dizaines d'années. Ils révèlent l'atrocité de la logique de l'emploi (en économie, on appelle cela la logique de l'offre):
- salaires minimum
- précarité à vie
- absence de droits sociaux, de salaire social
- temps de travail illimité sous la pression de la peur, de l'angoisse
- relations de pouvoir de type esclavagiste entre la main d'oeuvre
Nous appelons à renverser cette logique criminelle que toutes et tous nous subissons à un degré plus ou moins élevé.
Ce qu'ils font à l'un des nôtres, c'est à nous tous qu'ils le font.