10 août 2013, 09:44
Eh,
oui, la logique de l'emploi empoisonne aussi l'information. Pour ceux
que cela intéresse, deux sites me paraissent particulièrement riches:Rtbf 89 pour les Belges, décrit l'impact calamiteux du management 'comme dans le privé' dans ce qui fut une radio-télévision publique, notamment cet article saisissant:
Rtbf 89
Acrimed pour la France,
notamment cet article sur le harcèlement
Acrimed
Les travailleurs sous pression, sous contrat précaire, sous le joug absolu de l'emploi, ne peuvent pas
- exprimer librement leur point de vue: la sanction serait immédiate, exclusion de la vie active et misère
- prendre du temps pour faire leur travail d'information correctement: sourcer, enquêter, recouper, vérifier. On assiste alors au journalisme du buzz, du bruit, de l'insignifiant, de la rumeur (fausse), du clinquant, du spectaculaire.
Et pour savoir à quoi peut ressembler une télévision sans précarité, je vous invite, par exemple, à visionner les merveilleuses émissions de Guillemin.
Oui, les journalistes - à l'instar de tous les autres producteurs - sont remplis de talents extraordinaires, ont des capacités (et je vais me répéter, veuillez m'en excuser) obérées par la logique imbécile et criminelle de l'emploi.