8 août 2013, 00:13
Chers
vous, je vous invite à être particulièrement attentif à l'apparition
des symptômes de burn-out aussi bien chez vous que chez vos proches.
Le burn-out touche en premier lieu les plus brillants, les plus motivés, il n'est pas signe d'incompétence mais d'engagement (ou de dégagement d'ailleurs, voir article).
Cette maladie, pour citer l'article qui suit
Les coûts de cette maladie sont énormes en termes humains (il faut des années pour s'en remettre - et je suis malheureusement bien placé pour en parler)
en termes sociaux (perte de productivité, développement de maladies connexes, coût pour la sécu, etc.).
Cette maladie témoigne de l'acmé du délire employiste: on externalise les coûts d'un gain de productivité infime sur la sécu, on broie la main d'oeuvre pour la remplacer rapidement.
Des structures spécialisées existent partout (notamment dans la ville moyenne où j'habite) qui traitent de ce problème, n'hésitez pas à prendre contact en cas de doute. Des professionnels humains, compétents peuvent vous sauver la peau.
Si un proche est touché, il est à mon humble avis vital de lui témoigner de votre affection, de l'entourer, de donner de la profondeur à son existence - le fait d'être inséré dans un réseau social fort permet de faciliter la résilience et de prévenir la maladie, ce réseau rend moins fragile. L'on ressent une souffrance immense en burn out, on se sent incapable, bon à rien, on n'a plus confiance en soi. En cas de harcèlement professionnel (je reviendrai sur ce problème spécifique à l'occasion), le moi est carrément détruit.
Et, employiste ou non, rappelez-vous, et rappelez-lui que l'on travaille pour vivre, pas pour mourir.
http://www.psy.be/travail/fr/maletre/burn-out.htm
par ailleurs, je vous invite à visionner la vidéo de Christophe Dejours dont le lien est plus bas sur cette même page.
Le burn-out touche en premier lieu les plus brillants, les plus motivés, il n'est pas signe d'incompétence mais d'engagement (ou de dégagement d'ailleurs, voir article).
Cette maladie, pour citer l'article qui suit
"touche aussi bien les cadres que les employés.
La concurrence et la productivité dans les entreprises, où tout s'accélère aujourd'hui, provoque des épuisements professionnels graves pour la santé.
La diminution des effectifs dans les entreprises augmente la charge professionnelle du travailleur. Comme le nombre de tâches augmente, il consacre davantage d'heures chaque semaine à son travail.
Cela lui donne le sentiment de devoir toujours en faire "plus dans un espace de temps qui se réduit.
Le manque de reconnaissance est certainement un facteur d'usure également."
Les coûts de cette maladie sont énormes en termes humains (il faut des années pour s'en remettre - et je suis malheureusement bien placé pour en parler)
en termes sociaux (perte de productivité, développement de maladies connexes, coût pour la sécu, etc.).
Cette maladie témoigne de l'acmé du délire employiste: on externalise les coûts d'un gain de productivité infime sur la sécu, on broie la main d'oeuvre pour la remplacer rapidement.
Des structures spécialisées existent partout (notamment dans la ville moyenne où j'habite) qui traitent de ce problème, n'hésitez pas à prendre contact en cas de doute. Des professionnels humains, compétents peuvent vous sauver la peau.
Si un proche est touché, il est à mon humble avis vital de lui témoigner de votre affection, de l'entourer, de donner de la profondeur à son existence - le fait d'être inséré dans un réseau social fort permet de faciliter la résilience et de prévenir la maladie, ce réseau rend moins fragile. L'on ressent une souffrance immense en burn out, on se sent incapable, bon à rien, on n'a plus confiance en soi. En cas de harcèlement professionnel (je reviendrai sur ce problème spécifique à l'occasion), le moi est carrément détruit.
Et, employiste ou non, rappelez-vous, et rappelez-lui que l'on travaille pour vivre, pas pour mourir.
http://www.psy.be/travail/fr/maletre/burn-out.htm
par ailleurs, je vous invite à visionner la vidéo de Christophe Dejours dont le lien est plus bas sur cette même page.