La
guerre aux salaires est aussi menée tambour battant outre-Atlantique
avec des résultats remarquables: plus de 21% des États-uniens consacrent
plus de la moitié de leurs (maigres) revenus au loyer. Ceci nous promet
une implosion du marché immobilier à
moyen terme et, vu l'ampleur du problème, une crise bancaire mondiale en
prime.
Félicitation aux politiques qui nous ont convaincus que le problème,
c'était le pauvre; félicitation aux journalistes qui nous ont vendu la
rigueur, l'austérité et autres fadaises tendances silice, félicitation
enfin aux syndicats qui laissent défaire les salaires sociaux, les
cotisations sociales, sans hurler, qui signent comme co-gestionnaires de
la sécu des plans d'accompagnement, des dégressivités... à mêmes
causes, mêmes effets, la misère américaine arrive ici et, avec elle, les
locataires surchargés et une crise immobilière apocalyptique.
Ce ne sont pas les pauvres qui 'coûtent' à l'économie, c'est la gestion de l'économie à des fins de profit qui 'coûte' aux pauvres.
Think Progress (en anglais)

Ce ne sont pas les pauvres qui 'coûtent' à l'économie, c'est la gestion de l'économie à des fins de profit qui 'coûte' aux pauvres.
Think Progress (en anglais)