Nous apprenons consternés par un article de Telesur que des jeunes Syriennes sont vendues à de riches saoudiens pour être mariées.
Mise en perspective
Malheureusement,
ces pratiques ont tout à voir avec l'esclavage de l'emploi. Elles
poussent la logique de l'achat du temps et de la liberté humaine jusqu'à
son paroxysme.
C'est le rapport à l'argent qui
constitue une capitalisation de valeur produite par le travail vivant
qui devient fétiche et construit l'illusion de la naturalité d'une
domination de l'homme par l'homme. L'argent est le vecteur qui
naturalise la domination et, en tant que tel, il constitue une religion
cruelle, dangereuse, extrémiste et fanatique.
Rappelons
que l'islam condamne les pratiques mercantiles, rappelons que Mahomet
avait déjà dû chasser les boutiquiers assoiffés d'argent de sa ville (et
que, à ce qu'on m'en a dit, il devrait recommencer aujourd'hui).
Nous
considérons ces pauvres enfants vendues par misère comme nos sœurs, les
avanies qu'ont leur fait subir au nom de la misère nous sont insupportables. Nous soulignons la douleur des familles contraintes, sous 'l'aiguillon de la nécessité' à vendre leurs filles.
Traduction et résumé de l'article
En
Arabie Saoudite, à Riyad, on a publié une offre de vente de gamines
syrienne pour quelques 7.500 €. Il s'agit d'un abus de faiblesse
manifeste de la misère des réfugiées syriennes. C'est le nom de Majed
qui est apparu dans les médias il y a quelques mois, une femme active
dans les camps de réfugiés syriens qui prétend être agent matrimonial
mais qui, en fait, vend des gamines syriennes aux riches au prix le plus
élevé qu'ils offrent. Pour beaucoup de familles qui vivent dans des
camps de réfugiés de Jordanie, la vente de leur fille est la seule façon
de survivre.
Elle parle d'un homme de 70 ans qui
souhaite se marier avec une gamine de 13 ans. La demande de jeunes
syrienne est très élevées [ah, la main invisible du marché!] et les
conditions de vie empirent pour les 1,9 millions de réfugiés syriens
installés dans des pays voisins.