Ils nous rappellent que les salaires sociaux sont des salaires, que l'attribution d'une partie des cotisations aux patrons (cotisations patronales) est un attrape-nigaud.
À la libération, les communistes étaient armés, à 24% et la caisse de sécurité sociale était unique. Le rapport de force social a imposé cette organisation du salaire.
La caisse de la sécurité sociale a été scindée en branches.
Selon leurs chiffres:
- salaire brut 2058 €
- salaire net 1603 €
- cotisations salarié 455 €
- cotisations dites patronales 873 €
de notre point de vue, en reprenant leurs chiffres:
- le total de la valeur réalisée par le travailleur 1603 € (avec une partie d'impôt)
- le total de la valeur réalisée par les allocataires, les vacanciers, les parents, etc. 1378 €
maladie 280 €
vieillesse 341€, retraite complémentaire 195 €
allocation familiales 111 €
accident du travail 29 €
chômage 83 €
- impôt (estimation): 128 € en impôt sur le revenu et 222 € de TVA, réalisés par les fonctionnaires.
Au passage, en comparant les chiffres belges et français, nous constatons que le chômage à vie belge demanderait - à brut (presque) égal - 12 € par mois de cotisations, soit l'équivalent du tiers des réductions Fillon à récupérer en cotisations. Précisons que la réduction Fillon peut atteindre 240 € pour les smicards, 240 € de prime aux salaires misérables pour l'employeur et 240 € de manque à gagner pour les salaires socialisés qui ne sera pas réalisé par des allocataires.