Toutes
nos félicitations aux propriétaires de ce qui fait tourner l'économie:
le chômage et l'emploi sont les deux faces d'une même pièce. Le chômage
pousse à la baisse les salaires; au nom de l'emploi, on sabre dans les
droits sociaux.
Nous rappelons que le chômage en soi n'est absolument pas un problème. Ce qui est un problème, c'est l'accès au travail social, c'est l'accès à l'économique. Ce qui est un problème, c'est le monopole de l'emploi comme forme d'activité légitime à l'heure où il pille la planète, où il laisse les travailleurs exsangues et misérables, où l'obéissance à l'impératif de bénéfices ne fait que nourrir des gens gavés.
Logiquement, alors que toutes les politiques sont axées sur l'emploi (notamment dans les régions où il augmente le plus, en Europe centrale et en Afrique du Nord), c'est le chômage qui augmente et, avec lui, le chantage des propriétaires des outils de production.
C'est vrai que, en passant, la guerre pour l'emploi, contre le salaire et les droits sociaux, la guerre pour le chômage et contre les travailleurs dégonfle les salaires et, ce faisant, vide les carnets de commande. Vieille histoire (voir les crises de 1637, 1720, 1792, 1797, 1810, 1819, 1825, 1836, 1847, 1857, 1866, 1873, 1882, 1890, 1893, 1907, 1923, 1929, 1966, 1971, 1974, 1979, 1980, 1982, 1985, 1987, 1989, 1990, 1992, 1993, 1994, 1997, 1998, 2000, 2001, 2002, 2007, 2009, 2010 - certaines années, il y en a eu plusieurs).
Cette guerre contre les travailleurs, c'est celle de la "compétitivité", de la "libre concurrence". À qui profite le crime?
Nous rappelons que le chômage en soi n'est absolument pas un problème. Ce qui est un problème, c'est l'accès au travail social, c'est l'accès à l'économique. Ce qui est un problème, c'est le monopole de l'emploi comme forme d'activité légitime à l'heure où il pille la planète, où il laisse les travailleurs exsangues et misérables, où l'obéissance à l'impératif de bénéfices ne fait que nourrir des gens gavés.
Logiquement, alors que toutes les politiques sont axées sur l'emploi (notamment dans les régions où il augmente le plus, en Europe centrale et en Afrique du Nord), c'est le chômage qui augmente et, avec lui, le chantage des propriétaires des outils de production.
C'est vrai que, en passant, la guerre pour l'emploi, contre le salaire et les droits sociaux, la guerre pour le chômage et contre les travailleurs dégonfle les salaires et, ce faisant, vide les carnets de commande. Vieille histoire (voir les crises de 1637, 1720, 1792, 1797, 1810, 1819, 1825, 1836, 1847, 1857, 1866, 1873, 1882, 1890, 1893, 1907, 1923, 1929, 1966, 1971, 1974, 1979, 1980, 1982, 1985, 1987, 1989, 1990, 1992, 1993, 1994, 1997, 1998, 2000, 2001, 2002, 2007, 2009, 2010 - certaines années, il y en a eu plusieurs).
Cette guerre contre les travailleurs, c'est celle de la "compétitivité", de la "libre concurrence". À qui profite le crime?
Extraits
Environ quatre millions de personnes sont venues grossir les rangs des chômeurs dans le monde en 2013, dont le nombre s'élève désormais à 199,8 millions, selon le rapport annuel sur le travail publié mardi par l'Organisation internationale du travail (OIT), une agence de l'ONU, basée à Genève.
(...)Le taux de chômage en 2013 est "resté largement inchangé à 6%" de la population active, a ajouté le rapport, qui relève cependant que 90% des nouveaux emplois dans le monde seront créés dans les pays en développement à moyen-terme.
30,6 millions depuis la crise
Le monde compte désormais 30,6 millions de chômeurs de plus qu'avant la crise financière de 2008.
3,3 millions en 2014
Pour 2014, l'OIT s'attend à une hausse de 3,3 millions du nombre des chômeurs dans le monde.
Maintien
"D'ici à 2019, le chômage atteindra 213 millions", prévoit l'organisation internationale, et "le nombre de sans-emplois devrait se maintenir globalement au niveau actuel de 6% jusqu'en 2017".
Hausse en Europe centrale
L'Afrique du Nord et le Moyen-Orient sont les régions qui auront le taux de chômage les plus élevés en 2014 avec des taux respectifs de 12,3% et 11,1%. La plus forte hausse en 2014 concernera l'Europe centrale et du Sud-Est et les pays de l'ancien bloc soviétique où le chômage atteindra 8,3% en 2014.