Perle glanée sur Fb que je soumets à votre réflexion:
http://abecedairedelemploi.blogspot.be/2014/04/la-declaration-de-philadelphie.html
On touche aux fondements de la sécurité sociale quand on la décrit comme une "assurance" alors qu'elle est FONDAMENTALEMENT une mutuellisation, une mise en commun, un partage de la masse salariale permettant d'investir (sans recours aux marchés financiers et à la dette) dans la protection sociale. Le consensus de Philadelphie permettait de considérer la protection sociale comme un investissement. Le consensus de Washington ne le permet plus. Et c'est ce dernier qui inspire les politiques européennes et incite l'OCDE à requalfiier nos "prestations sociales" (investissements en salaires octroyés à des producteurs hors emploi) de "charges fiscales globales sur le travail".
Si on veut défendre la sécurité sociale pour ce qu'elle est, on devra tôt ou tard redire ces vérités, sortir d'un thatchérisme à la De Wever ET des formules molles qui ont été utilisées en Allemagne (Schmidt, Schröder), en France (Delors, Rocard, DSK) ou en Angleterre (Blair) pour y réagir.
Vivement un socialisme émancipé qui parvient à remettre à leur place respective: les marchés, la fonction publique et les prestations sociales.
http://abecedairedelemploi.blogspot.be/2014/04/la-declaration-de-philadelphie.html