On nous envoie un article qui s'interroge sur le travail du dimanche.
Voici l'argument ultime des partisans du travail dominical en emploi:
Pour aller plus loin dans cette logique, sacrifions l'enfance, la vieillesse, la nuit, les fêtes religieuses ou nationales. Quand ce sera fait, on pourra dire que, comme ça se fait déjà, on n'a qu'à continuer. Puis, comme tout le monde le fera, ceux qui ne veulent pas le faire seront bien obligés de le faire. Puis, sinon, ceux qui ne veulent pas travailler la nuit, le dimanche, ceux qui ne veulent pas faire travailler leurs enfants crèveront de faim, comme à la grande époque.
Voici l'argument ultime des partisans du travail dominical en emploi:
La plupart de ceux qui travaillent le dimanche le font sur base volontaire et je vous assure qu’il y a beaucoup de candidats ! La question de savoir si la société doit respirer un jour par semaine est dépassée, elle ne le fait déjà plus…
Pour aller plus loin dans cette logique, sacrifions l'enfance, la vieillesse, la nuit, les fêtes religieuses ou nationales. Quand ce sera fait, on pourra dire que, comme ça se fait déjà, on n'a qu'à continuer. Puis, comme tout le monde le fera, ceux qui ne veulent pas le faire seront bien obligés de le faire. Puis, sinon, ceux qui ne veulent pas travailler la nuit, le dimanche, ceux qui ne veulent pas faire travailler leurs enfants crèveront de faim, comme à la grande époque.
Quand les enfants et les vieillards seront de retour à la mine, on nous expliquera sans doute que, comme on le fait déjà, on n'a qu'à continuer. Le jour où les employés seront déchus de leurs droits les plus fondamentaux dans l'entreprise, on n'aura qu'à continuer ce qu'on fait déjà ... ah, c'est déjà le cas?
Le cobaye tourne dans sa roue, de plus en vite et, dans un mouvement shadokkien, il doit continuer par peur de ce qui se passerait s'il arrêtait.
http://www.lalibre.be/debats/ripostes/le-repos-dominical-est-il-une-notion-depassee-542158bc357030e61041b2c2