Les entreprises autogérées

Basta met en ligne ici des liens vers des sites qui relèvent et qui suivent les initiatives d'autogestion ouvrières de par le monde. Il s'agit de tentatives de libération du travail de l'emploi: elles ont tout notre soutien et toute notre sympathie.

Ces liens sont repris dans la rubrique nos copains (à droite en bas sur la présente page). Nous aurons sans doute l'occasion de vous en reparler. Il s'agit de

- L'association autogestion (en français): http://www.autogestion.asso.fr/
- Workerscontrol.net (en français, en anglais, en espagnol, en allemand, en portugais): http://www.workerscontrol.net/fr

Extrait

Reprise d’entreprises en coopératives, usines autogérées, ateliers occupés par un conseil ouvrier : de l’Argentine à la France, en passant par l’Egypte, ces expérimentations menées par les travailleurs eux-mêmes incarnent-elles « une alternative dans l’organisation des sociétés » ? C’est ce dont sont convaincus les fondateurs du site workerscontrol.net, une bibliothèque de ressources sur le « contrôle ouvrier ». « En assumant le contrôle autonome de leur travail et en refusant le pouvoir de la propriété privée, les travailleurs remettent en question la structure capitaliste des relations de production. »
Lancé en janvier 2011 par trois universitaires de différents pays européens – Dario Azzellini, Ralf Hoffroge et Alan Tuckman – le site WorkersControl.net est la première tentative de rassembler en un seul site différents textes relatifs à la notion de contrôle ouvrier dans différentes langues.
Ce site a pour objectif d’être une bibliothèque ouverte et virtuelle regroupant des documentations et des essais théoriques sur les expériences de contrôle ouvrier d’hier et d’aujourd’hui. Le fait que les travailleurs aient, à différents moments et en différents lieux, pris le contrôle, de façon souvent spontanée, de leur environnement de travail et relancé la production a une portée politique et théorique qui va au-delà du lieu de travail et de l’organisation de la production, préfigurant une alternative dans l’organisation des sociétés. En assumant le contrôle autonome de leur travail et en refusant le pouvoir de la propriété privée, les travailleurs remettent en question, même de façon temporaire, la structure capitaliste des relations de production, ouvrant la voie à une redéfinition de la production sous leur propre contrôle.