Médecine pour le peuple ou la santé contre l'emploi

La médecine pour le peuple

Nous signalons à nos sympathiques lecteurs l'existence d'un groupe de médecins belges qui prennent parti dans la guerre sociale en cours. Ils prennent parti pour les producteurs, étudient les nuisances de l'emploi et défendent la santé des producteurs. Il ne sera pas question sur ce site de leurs liens éventuels avec un parti politique (liens que la plateforme ne partage pas, nous sommes indépendants de tous les partis, de tous les syndicats et dépendants de tous les producteurs), seuls nous intéressent leur travail scientifique et leur engagement du côté des producteurs dans la guerre qui leur est faite au nom de l'emploi.

Si vous êtes producteur belge en proie à du harcèlement professionnel, si vous êtes en proie à la dépression du fait de votre (absence d')emploi, n'hésitez pas à les contacter. La jonction entre la santé, le politique et l'employisme est une opération qui demeure délicate, même dans les milieux les mieux intentionnés.



Le lien du groupe en français:

Médecine pour le peuple - Dossier travail et santé

et en néerlandais:

Geneeskunde voor het volk

On découvre de nombreuses études santé-travail passionnantes sur ce site. Par exemple, un article,

Un patient qui a perdu son emploi quatre fois plus exposé aux maladies mentales

qui explique le lien entre les licenciements et les maladies mentales.

Mise en perspective

L'emploi monopolise l'activité, ce qui permet aux employeurs de menacer les producteurs de mort sociale à tout moment. Cette mort sociale provoque des maladies mentales (cf. l'article sus-cité). De notre point de vue, c'est le lien entre activité professionnelle et emploi qui est mortel, qui confère aux propriétaires le droit de vie et de mort sociale sur les producteurs.

Comment, en effet, ne pas subir comme un malédiction l'absence de projet, l'absence d'importance sociale, le déclassement, l'inactivité forcée? Nous répétons l'importance de l'activité et du salaire hors emploi. Les producteurs se passent aisément d'investisseurs et, avec eux, de maladies mentales, de management par la haine, de soumission servile, d'ordre arbitraire, de conflits moraux, etc.