Les fonctionnaires grecs repartent en grève

Mercredi 18 septembre, on a assisté au troisième jour de grève générale en Grèce avec un arrêt de 48h de la fonction publique dans son entièreté.




Résumé et traduction de l'article:

Les manifestants contestent l'accord entre le gouvernement et la Troïka. Il s'agit de coupes salariales et de 15000 licenciement dans le secteur public par le biais d'un curieux 'plan de mobilité' (les fonctionnaires doivent aller où on les envoie, au diable-vauvert le cas échéant).

Selon le syndicat des fonctionnaires, ADEDY, les participants à la manifestation ont été 50.000 à Athènes. On a entendu çà et là le mot d'ordre: "Grève au finish, jusqu'à la victoire"

Il faut signaler qu'un instituteur commence sa carrière à 640€ brut et la termine à 1500€, que les retraites ont été amputées de 30%, que les hôpitaux de moins de 100 lits vont être fermés et leur personnel muté vers de plus grands hôpitaux.

Lien en espagnol:
Pùblico - Huelgas de funcionarios en Grecia

La situation en Grèce montre que l'acharnement contre le salaire, au nom de l'emploi et de l'équilibre budgétaire, mène au chômage de masse et accentue les déséquilibres budgétaires. Tout notre soutien à la vie, à la richesse humaine grecque, tous nos voeux de victoire à ces luttes, tout notre espoir à la libération de la Grèce (et du monde entier) du joug employiste, de la férule boutiquière. Songez, ne fût-ce qu'un instant, au gâchis humain auquel on assiste là-bas (et ailleurs) au nom de principes idéologiquement datés.