Le coût

À l'occasion de la tragique crise dite des "migrants" dans le sabir médiatique , nous avons le plaisir d'apprendre que lesdits "migrants" ne sont pas des coûts mais des investissements.

C'est tout à fait exact puisque ce sont des êtres humains qui participent pleinement à l'économie.

Mais alors, pourquoi les auteurs de ces discours de solidarité ont parlé depuis plus de trente ans de l'ensemble des travailleurs, de l'ensemble des producteurs en emploi ou non comme des "coûts"? Pourquoi ont-ils qualifié le travail lui-même, les êtres humains, les crèches, les écoles, les universités, les transports en commun, de "coûts"?

De notre point de vue, ni les producteurs ni les services publiques ne sont des coûts (qu'ils soient immigrés ou non d'ailleurs n'y change absolument rien).
Comme on aime bien rendre service, on vous a trouvé les "coûts" dans le fonctionnement de l'économie, les acteurs économiques qui, du fait de leur rôle, menacent nos matières premières, obèrent notre santé et nous surchargent de travail quand ils ne nous condamnent pas à la mort sociale:

1. Les employeurs ne servent à rien et empoisonnent et le travail et la production

2. Les investisseurs empêchent le travail utile et forcent la production nuisible

3. Les institutions étatiques ou para-étatiques, les syndicats ou associations qui appuient les employeurs et les investisseurs en promouvant la logique de l'emploi

4. Les médias et les institutions culturelles qui asseyent la logique délétère de l'emploi par leur discours ou par la façon dont ils cadrent les problèmes.
 Voilà pour les "coûts". Quant à l'humain, il ne peut être un coût pour l'économie puisque il en est la finalité.