Intérim et précariat

Un article de la Libre Belgique nous détaille les résultats d'une étude conjointe de la KUL, de l'UCL et de la FGTB.



Résumé:

65% des intérimaires le restent pendant plus de deux ans
30% des intérimaires le restent pendant plus de cinq ans
54% des intérimaires font du présentéisme, ils vont au travail alors qu'ils sont malades, par crainte de perdre leur emploi
65% des intérimaires ont des contrats à la semaine
la moitié des intérimaires sont prévenus des changements d'horaire le jour même
33% des intérimaires ont des difficultés à gérer un budget
34% des intérimaires ne peuvent contracter un emprunt

Mise en perspective

Nous rappelons qu'il s'agit, en Belgique de 520.000 producteurs sur une population active de 4.450.589 personnes, soit près de 12% des intéressés.
Nous rappelons également que cette population est privée de démocratie syndicale puisqu'elle ne participe pas aux élections professionnelles et n'a pas de branche spécifiques au sein des trois syndicats belges.

Nous rappelons que la précarité, la crainte de la misère (le fameux aiguillon de la nécessité) constituent des entraves répétées et sérieuses à la liberté humaine, qu'elles empêchent de s'organiser, de fonder une famille, qu'elles constituent une menace permanente contre l'employé ce qui, à terme, peut évoluer en burn-out ou en dépression réactionnelle. L'organisme humain n'est pas adapté à des stress prolongés.

Nous appelons à l'abolition de l'emploi en général et particulièrement de cette forme odieuse du chantage esclavagiste, nous appelons à la liberté de faire, au salaire, au respect du producteur.