Le feuilleton grec continue.
Nous rappelons que les créanciers de toute dette ont prêté un argent qu'ils ont piqué d'abord. Non seulement, il n'y aucune raison pour leur rembourser le moindre centime mais il faut s'ingénier à éviter qu'ils ne nous piquent de nouveau notre argent pour nous le prêter avec des intérêts par la suite.
Nous appelons au défaut de la Grèce, nous appelons au défaut de tous les pays d'Europe. Nous appelons à laisser les banques et les bourses, nous appelons à récupérer les titres de propriété des bourses "à la pelle et au balais" comme le dit le sémillant Frédéric Lordon.
C'est la propriété lucrative, le droit d'accaparement de la valeur produite par autrui au nom de la propriété, qui permet aux voleurs d'opérer. Pour éviter les dettes, il est donc nécessaire d'abroger la propriété lucrative.
D'autre part, le peuple grec est martyrisé de manière scandaleuse. Ce sont nos sœurs, ce sont nos frères qui sont condamnés à la stagnation sociale, à l'inaction, à la misère, à la dégradation de leurs soins. Nous rappelons que les salaires - individuels ou socialisés par la sécurité sociale - sont à la source de toute richesse, comme, d'ailleurs, l'illustre tragiquement l'exemple grec puisque les salaires, les pensions ont fondu de la même façon que la valeur ajoutée créée collectivement.
Nous appelons à un investissement massif en Grèce (et en Europe, d'ailleurs) dans les salaires, notamment dans les salaires socialisés. Nous appelons à financer cet investissement dans un salaire universel grec (et européen) par la création monétaire et par la cotisation généralisée.
Nous appelons à la socialisation des moyens de production, nous appelons à la démocratisation de l'économie. Nous appelons à la suppression des institutions anti-démocratiques qui martyrisent le peuple grec et bafouent les principes de diplomatie, de respect entre les peuples les plus fondamentaux. Nous appelons à la démocratisation de la banque centrale, au débat public sur la création monétaire, sur l'inflation. Nous appelons à la fin des retraites par capitalisation et à l'universalisation de la sécurité sociale au niveau européen.
Nous saluons la résistance exemplaire des Grecs, que ce soit les instances dirigeantes, entre conciliation, implication des autres peuples européens et nécessités politique, sociale et économique intérieur.
Nous exprimons notre sympathie pour tous les peuples en souffrance sur notre vieux continent, pour les Grecs sans perspectives, pour les Allemands condamnés à travailler pour rien, harcelés, pour les Belges exclus des prestations chômage à l'heure où la conjoncture installe durablement le chômage de masse, pour les Anglais pris dans des contrats de travail esclavagistes, pour les Espagnol naviguant entre salaires de misère et chômage de masse, pour les Italiens et pour les Français qui voient leurs plus belles conquêtes, leurs plus belles luttes disparaître sous l'imbécile docilité de pouvoirs sans imagination et sans légitimité, pour les Européenne en général, pour les mères de famille célibataire, pour les pauvres, pour les déclassés, pour les lourdés, pour les fonctionnaires qui partout en Europe pâtissent de l'incurie des élites, de leur avidité, de leur promptitude à servir les puissants.
Nous appelons à la résistance, partout sur le continent, nous affirmons la légitimité de toutes les luttes pour le droit, pour la justice, pour le salaire et pour l'avenir. Cette résistance s'impose à l'heure où nos ressources sont menacées, où notre agriculture est menacée, où nos salaires et nos droits sont menacés.
Nous appelons à construire un monde ensemble. Nous appelons à nous unir, à croire les uns dans les autres. Nous appelons à notre monde. Du fond de la nuit, puissions-nous trouver le jour, inspirés par les ancêtres et leurs luttes courageuses, portés par l'impératif de justice et assurés de nos rêves.
Ils n'ont que l'argent. Nous avons les rêves, l'amour, le savoir-faire, les compétences. Nous avons le temps.
Nous rappelons que les créanciers de toute dette ont prêté un argent qu'ils ont piqué d'abord. Non seulement, il n'y aucune raison pour leur rembourser le moindre centime mais il faut s'ingénier à éviter qu'ils ne nous piquent de nouveau notre argent pour nous le prêter avec des intérêts par la suite.
Nous appelons au défaut de la Grèce, nous appelons au défaut de tous les pays d'Europe. Nous appelons à laisser les banques et les bourses, nous appelons à récupérer les titres de propriété des bourses "à la pelle et au balais" comme le dit le sémillant Frédéric Lordon.
C'est la propriété lucrative, le droit d'accaparement de la valeur produite par autrui au nom de la propriété, qui permet aux voleurs d'opérer. Pour éviter les dettes, il est donc nécessaire d'abroger la propriété lucrative.
D'autre part, le peuple grec est martyrisé de manière scandaleuse. Ce sont nos sœurs, ce sont nos frères qui sont condamnés à la stagnation sociale, à l'inaction, à la misère, à la dégradation de leurs soins. Nous rappelons que les salaires - individuels ou socialisés par la sécurité sociale - sont à la source de toute richesse, comme, d'ailleurs, l'illustre tragiquement l'exemple grec puisque les salaires, les pensions ont fondu de la même façon que la valeur ajoutée créée collectivement.
Nous appelons à un investissement massif en Grèce (et en Europe, d'ailleurs) dans les salaires, notamment dans les salaires socialisés. Nous appelons à financer cet investissement dans un salaire universel grec (et européen) par la création monétaire et par la cotisation généralisée.
Nous appelons à la socialisation des moyens de production, nous appelons à la démocratisation de l'économie. Nous appelons à la suppression des institutions anti-démocratiques qui martyrisent le peuple grec et bafouent les principes de diplomatie, de respect entre les peuples les plus fondamentaux. Nous appelons à la démocratisation de la banque centrale, au débat public sur la création monétaire, sur l'inflation. Nous appelons à la fin des retraites par capitalisation et à l'universalisation de la sécurité sociale au niveau européen.
Nous saluons la résistance exemplaire des Grecs, que ce soit les instances dirigeantes, entre conciliation, implication des autres peuples européens et nécessités politique, sociale et économique intérieur.
Nous exprimons notre sympathie pour tous les peuples en souffrance sur notre vieux continent, pour les Grecs sans perspectives, pour les Allemands condamnés à travailler pour rien, harcelés, pour les Belges exclus des prestations chômage à l'heure où la conjoncture installe durablement le chômage de masse, pour les Anglais pris dans des contrats de travail esclavagistes, pour les Espagnol naviguant entre salaires de misère et chômage de masse, pour les Italiens et pour les Français qui voient leurs plus belles conquêtes, leurs plus belles luttes disparaître sous l'imbécile docilité de pouvoirs sans imagination et sans légitimité, pour les Européenne en général, pour les mères de famille célibataire, pour les pauvres, pour les déclassés, pour les lourdés, pour les fonctionnaires qui partout en Europe pâtissent de l'incurie des élites, de leur avidité, de leur promptitude à servir les puissants.
Nous appelons à la résistance, partout sur le continent, nous affirmons la légitimité de toutes les luttes pour le droit, pour la justice, pour le salaire et pour l'avenir. Cette résistance s'impose à l'heure où nos ressources sont menacées, où notre agriculture est menacée, où nos salaires et nos droits sont menacés.
Nous appelons à construire un monde ensemble. Nous appelons à nous unir, à croire les uns dans les autres. Nous appelons à notre monde. Du fond de la nuit, puissions-nous trouver le jour, inspirés par les ancêtres et leurs luttes courageuses, portés par l'impératif de justice et assurés de nos rêves.
Ils n'ont que l'argent. Nous avons les rêves, l'amour, le savoir-faire, les compétences. Nous avons le temps.