À
l'heure où les quotas laitiers sont supprimés en Europe pour favoriser
l'agriculture industrielle, cette vidéo ci-dessous (sans parole, sur un site
anglophone) interroge sur l'échelle de l'acte en emploi et sur son sens.
La concurrence entre les agriculteurs fait gagner les plus gros, les plus inhumains, les plus "efficaces". La mise en concurrence des travailleurs entre eux leur fait accepter les boulots les plus dégradants, les boulots où il s'agit de torturer des animaux. Si nous n'acceptons pas ces boulots dégradants, nous sommes nous-mêmes privés du nécessaire pour vivre - et toutes les innovations techniques, aussi révolutionnaires aient-elles été, n'ont jamais changé les termes de cette donnée.
La concurrence entre les agriculteurs fait gagner les plus gros, les plus inhumains, les plus "efficaces". La mise en concurrence des travailleurs entre eux leur fait accepter les boulots les plus dégradants, les boulots où il s'agit de torturer des animaux. Si nous n'acceptons pas ces boulots dégradants, nous sommes nous-mêmes privés du nécessaire pour vivre - et toutes les innovations techniques, aussi révolutionnaires aient-elles été, n'ont jamais changé les termes de cette donnée.
C'est
l'absurdité de l'industrie et de l'emploi tourné vers le lucre qui rend
la question de la réduction du temps de travail obscène. Il ne faut pas
réduire le temps de travail en allant encore plus vite, en mécanisant
encore plus. Il faut changer la nature du travail c'est-à-dire la
violence économique qui le sous-tend.