Démocratie élective et démocratie économique

On m'envoie cette réflexion à partir des thèses d'Étienne Chouard. Je vous la partage.


Le travail, tel qu'il est conçu, sous sa forme capitaliste, nous rend esclave, et dépendant de nos maîtres. Pour croûter, il faut bosser, et pour bosser, faut obéir!! (encore une fois, les traits sont grossiers, mais...) En parallèle de la constitution à réécrire, il faudrait donc réorganiser le travail... Qu'est ce que ça veut dire?
Ça veut dire sortir du capitalisme, vu ici comme étant la privatisation des moyens de production.
Croire en une démocratie, c'est croire en une certaine organisation. Et cette organisation devrait être la même en ce qui concerne le travail. Un seul homme et quelques actionnaires valent-ils mieux que l'ensemble des producteurs/travailleurs pour décider du bien commun? Ou plus exactement de ce qu'on produit et de la façon dont on devrait le faire?! Je peux facilement répondre à cette question...
Nous produisons des biens et services auxquels nous attribuons un prix. Ce prix, c'est la "valeur économique". Une autre façon de concevoir les choses, c'est la "valeur d'usage", c'est-à-dire l'utilité, en gros, qu'on leur accorde.
Le capitalisme définit à lui tout seul, sans concertation, la valeur économique, et il la définit par le temps de travail.. c'est la "valeur travail".................
Quand je parlais plus haut de réorganiser le travail, je voulais dire se réapproprier "la valeur économique". C'est plus délicat à comprendre que l'intérêt d'une démocratie, mais c'est tout aussi essentiel. Sans ça, je donne pas cher de cette si attendue démocratie.
Bernard Friot tente d'apporter une réponse à cette seconde problématique et a surtout le mérite de renseigner quelques notions. A découvrir. (Et à critiquer également)