Résistance à l'horreur sociale en Allemagne


En lien, un article avec une vidéo sur une ex-employée qui a préféré se battre pour la dignité humaine, pour la plus élémentaire justice sociale et qui en a perdu son emploi. Toute notre sympathie à Inge Hannemann et son courageux combat.

Mais surtout, espérons que cette dignité se généralise, que la résistance à l'ordre criminel, anxiogène, pathogène de l'emploi se généralise. En Allemagne, en Laponie, aux Moluques, dans le monde entier, la conscience éthique doit se dresser contre l'horreur sociale. Nous sommes tous confrontés à cette machine à broyer. Voyez les quelques articles que nous sélectionnons ici: USA, Angleterre, Grèce, Belgique, France, Espagne et, ici, Allemagne, il n'est guère de havre où l'horreur sociale ne frappe.

Vient le temps de la résistance à l'ordre inique, résistance dont Inge incarne un bel exemple. Généralisons cette résistance, dans nos pays respectifs, avec nos moyens respectifs, armés de notre sens inné de la dignité humaine, de l'importance de la vie et de l'échec humain de l'économisme employiste. Levons-nous, dénonçons, ne cédons rien et, en notre fors intérieur, ne perdons pas la certitude, la vérité de notre liberté, de notre intégrité face à la veulerie, au capitulisme boutiquier de la soumission à l'employeur. Si nous sommes un sur mille, nous serons ignorés, si nous sommes un sur cent, nous serons moqués, si nous sommes un sur dix, nous changerons le monde car, si le propriétaire 'emploie', c'est qu'il a besoin 'd'utiliser' les gens - nous, producteurs, galériens sous toutes les étiquettes possibles, nous n'utilisons personne, nous n'avons besoin de personne. Nous sommes libres - ce que Inge atteste parfaitement.

Mut jeder

Médiapart - Inge Hanneman