Une génération qui renonce au travail


 Face à la pression du marché de l'emploi, de plus en plus de Coréens renoncent tout simplement à rechercher du travail.

La réalité est trop dure pour ces jeunes qui abandonnent le rêve de l'ascension sociale, de la réalisation personnelle dans le travail. Certains essaient autre chose, d'autres s'enferment littéralement chez eux.

Ces 'neet' (not in education, in employment or training, équivalents japonais) savent le prix social de leur renoncement et inquiètent les autorités qui craignent les dérives de leur désœuvrement. Pour le sociologue Choi Tae-sop, il faut remettre en cause les structures sociales qui excluent ces jeunes.

  • Mise en perspective
 Nous sommes d'accord avec le sociologue et soulignons la première force de violence d'exclusion sociale, l'emploi. C'est l'emploi et sa logique de compétition de tous contre tous qui amène la sphère productive dans la soumission la plus servile, dans la prolétarisation des tâches, qui exclue les producteurs des décisions économiques.