Illustration du modèle allemand

En Allemagne, ce sont les salaires qui baissent, les contrats d'emploi bénéficiant cotisations sociales qui disparaissent. Le sabordage de la cotisation sociale et du salaire augmente mécaniquement la misère et, par le jeu de la pression sur le marché de l'emploi, dégrade les conditions de travail, augmente la quantité de travail, les heures sup' non rémunérées, etc.

À l'inverse, l'augmentation des salaires et, notamment, des cotisations sociales - qu'on regarde actuellement en Chine ou au Brésil ou dans le passé en Europe Occidentale - a toujours été accompagné d'un recul significatif de la misère et d'amélioration des conditions de travail, de réduction du temps de travail.

C'est que les salaires sociaux permettent un rapport de force favorable aux producteurs (et moins aux actionnaires).

http://www.20minutes.fr/article/1265619/ynews1265619?xtor=RSS-176