Libéralisme militaire en Centrafrique

  • Résumé et commentaire d'un article de l'Humanité.

Extrait:
Aujourd’hui s’ouvre à Paris le sommet de l’Élysée sur la paix et la sécurité en Afrique. La France veut se repositionner sur les terrains économiques et militaires. En prônant la poursuite de politiques néolibérales tournant le dos au développement.
Le livre blanc de la défense défend pourtant un autre point de vue.
Extrait

Le livre blanc sur la défense et la sécurité, rendu public le 29 avril, pérennise d’ailleurs un maintien global des crédits militaires. Plus question donc d’un désengagement des troupes françaises basées sur le continent. Au contraire. La zone sahélo-saharienne, le golfe de Guinée et la Corne de l’Afrique deviennent des « zones proches d’intérêt prioritaire ». Quant aux diverses bases françaises, elles sont regroupées sous le vocable de « points d’appui militaires en Afrique » dans lesquels apparaît la « zone Mali-Niger-Burkina Faso », directement issue de l’intervention au Mali.
Benoît Hazard, anthropologue spécialiste de l'Afrique de l'Est, résume la situation comme suit:
Extrait

Cette stratégie française s’inscrit dans les politiques de domination menées à l’échelle mondiale par les grandes puissances, en concurrence avec les pays émergents, à commencer par la Chine. À la guerre en kaki se superpose la guerre en col blanc en quelque sorte. « Dans nombre de pays qui composaient autrefois son pré carré, la France n’a plus la main sur le terrain économique et dans le domaine de l’extraction des richesses minières et énergétiques. De nouvelles élites africaines n’hésitent plus à jouer de la concurrence entre les grandes puissances et les pays émergents. D’où cette volonté de Paris de se repositionner dans une nouvelle configuration géopolitique, via l’implication militaire directe dans des conflits locaux »
 Mais cette stratégie sert la vieille idéologie de la colonisation rebaptisée néo-libéralisme dans l'urgence.
Extrait.
L’ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine, a déployé le volet concomitant : « Afrique-France, pour un nouveau modèle économique. » Les quinze propositions formulées s’inscrivent toutes dans le cadre de politiques néolibérales que sont souvent contraints de mener les pays d’Afrique subissant des pressions politiques autant qu’économiques. Tout est résumé par cette phrase de Moscovici : « L’une des conclusions de ce rapport, c’est qu’il faut donner au secteur privé toute sa place, lui laisser davantage la parole. » Une façon de justifier la poursuite de politiques d’ajustement structurel qui depuis des décennies, sous la houlette du FMI et de la Banque mondiale, brisent les services publics, seuls points d’appui pour des politiques de développement au service des populations. Dans tous les domaines, l’étau de la dépendance économique se resserre à mesure que le secteur privé, représenté par des multinationales occidentales, étend ses tentacules dans tous les domaines.

  • Commentaires

 Nous rappelons à toutes fins utiles que ces politiques cachent mal l'enclosure, le pillage des ressources naturelles partagées, la destruction des modes de production économiques vivriers, l'asservissement de la main-d’œuvre à l'emploi par la misère sont des crimes employiques et doivent être condamnés comme tels, sans considération pour le blabla ethno-colonialiste ou chrématisticien des criminels.

  • Pour Oulala! l'intervention en Centrafrique obéit à une logique de pillage

La France interviendra donc militairement. Mais en faveur de qui ? D’un gouvernement lui-même issu d’un putsch. La France n’est pas à une contradiction près. En revanche, lorsque des intérêts économiques majeurs sont en jeu, la logique est remisée au placard. Comme on peut le lire sur le site officiel du ministère des affaires étrangères, l’Élysée a directement en ligne de mire les ressources naturelles de son ancienne colonie : « En dépit de l’instabilité politique et des risques sécuritaires, Air France, Bolloré (logistique et transport fluvial), Castel (boissons et sucre), Total (stockage et distribution des produits pétroliers), CFAO (distribution automobile) ont maintenu leurs implantations en RCA. L’arrivée en 2007 de France Télécom dans la téléphonie mobile marque un certain intérêt des investisseurs français. Les pillages consécutifs à la prise de Bangui par les rebelles le 24 mars ont fortement perturbé l’activité des entreprises françaises ».
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La France interviendra donc militairement. Mais en faveur de qui ? D’un gouvernement lui-même issu d’un putsch. La France n’est pas à une contradiction près. En revanche, lorsque des intérêts économiques majeurs sont en jeu, la logique est remisée au placard. Comme on peut le lire sur le site officiel du ministère des affaires étrangères, l’Élysée a directement en ligne de mire les ressources naturelles de son ancienne colonie : « En dépit de l’instabilité politique et des risques sécuritaires, Air France, Bolloré (logistique et transport fluvial), Castel (boissons et sucre), Total (stockage et distribution des produits pétroliers), CFAO (distribution automobile) ont maintenu leurs implantations en RCA. L’arrivée en 2007 de France Télécom dans la téléphonie mobile marque un certain intérêt des investisseurs français. Les pillages consécutifs à la prise de Bangui par les rebelles le 24 mars ont fortement perturbé l’activité des entreprises françaises »
La France interviendra donc militairement. Mais en faveur de qui ? D’un gouvernement lui-même issu d’un putsch. La France n’est pas à une contradiction près. En revanche, lorsque des intérêts économiques majeurs sont en jeu, la logique est remisée au placard. Comme on peut le lire sur le site officiel du ministère des affaires étrangères, l’Élysée a directement en ligne de mire les ressources naturelles de son ancienne colonie : « En dépit de l’instabilité politique et des risques sécuritaires, Air France, Bolloré (logistique et transport fluvial), Castel (boissons et sucre), Total (stockage et distribution des produits pétroliers), CFAO (distribution automobile) ont maintenu leurs implantations en RCA. L’arrivée en 2007 de France Télécom dans la téléphonie mobile marque un certain intérêt des investisseurs français. Les pillages consécutifs à la prise de Bangui par les rebelles le 24 mars ont fortement perturbé l’activité des entreprises françaises ». - See more at: http://www.oulala.info/2013/11/republique-centrafricaine-la-france-peut-achever-les-travaux-de-pillage/#sthash.Qs51ABxP.dpuf
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