Il paraît que Question pour un Champion est l'émission la plus rentable du PAF.
Pour occuper un dimanche pluvieux, nous vous avons concocté notre propre version.
4 points
Nous volons chaque jour dans la plus parfaite légalité des gens qui n'ont aucun recours contre nous, contre nos pratiques.
 Nous sommes considérés comme des pragmatiques, des hommes et des femmes
 de bon sens. Les journalistes expliquent notre pensée et ridiculisent 
nos détracteurs.
Nous sommes considérés comme des pragmatiques, des hommes et des femmes
 de bon sens. Les journalistes expliquent notre pensée et ridiculisent 
nos détracteurs.
On nous appelle Monsieur, on nous respecte - depuis des générations.
3 points
Les ministres nous mangent dans la main. Nous écrivons les lois qu'ils font voter. Ce n'est pas que nous dirigeons les instances dirigeantes européennes, c'est que nous en sommes les seuls administrateurs.
Nous n'avons jamais été élus - nous en serions incapables - mais nous décidons de tout.
Nous passons au JT sans contradicteur. Mieux, les élus qui vont appliquer notre programme à notre place s'y collent en tenant des discours de justice, d'égalité ou de liberté.
2 points
En particulier, nous décidons comment les usines ou les bureaux tournent, nous avons aussi notre mot à dire sur la gestion des deniers publics. Une partie de ces deniers publics nous est reversée pour nous aider, pour nous soutenir. Nous sommes des victimes malheureuses et avons besoin d'être soutenus.
Nous encadrons le temps des salariés, ils doivent s'expliquer à tout moment de ce qu'ils font. Nous décidons ce qu'ils produisent, comment ils produisent. Nous les obligeons à produire des bénéfices, le plus de bénéfices possibles.
Pour occuper un dimanche pluvieux, nous vous avons concocté notre propre version.
4 points
Nous volons chaque jour dans la plus parfaite légalité des gens qui n'ont aucun recours contre nous, contre nos pratiques.
 Nous sommes considérés comme des pragmatiques, des hommes et des femmes
 de bon sens. Les journalistes expliquent notre pensée et ridiculisent 
nos détracteurs.
Nous sommes considérés comme des pragmatiques, des hommes et des femmes
 de bon sens. Les journalistes expliquent notre pensée et ridiculisent 
nos détracteurs.On nous appelle Monsieur, on nous respecte - depuis des générations.
3 points
Les ministres nous mangent dans la main. Nous écrivons les lois qu'ils font voter. Ce n'est pas que nous dirigeons les instances dirigeantes européennes, c'est que nous en sommes les seuls administrateurs.
Nous n'avons jamais été élus - nous en serions incapables - mais nous décidons de tout.
Nous passons au JT sans contradicteur. Mieux, les élus qui vont appliquer notre programme à notre place s'y collent en tenant des discours de justice, d'égalité ou de liberté.
2 points
En particulier, nous décidons comment les usines ou les bureaux tournent, nous avons aussi notre mot à dire sur la gestion des deniers publics. Une partie de ces deniers publics nous est reversée pour nous aider, pour nous soutenir. Nous sommes des victimes malheureuses et avons besoin d'être soutenus.
Nous encadrons le temps des salariés, ils doivent s'expliquer à tout moment de ce qu'ils font. Nous décidons ce qu'ils produisent, comment ils produisent. Nous les obligeons à produire des bénéfices, le plus de bénéfices possibles.
1 point
 Pour ce faire, nous pillons la terre, nous empoisonnons les rivières 
(et le débat public), nous enfumons l'atmosphère, nous envoyons les 
victimes du nouveau management dans des hôpitaux publics que nous avons 
décidé de sous-financer, nous sommes attachés à dégrader la sécurité au 
travail. Nous nous battons contre le salaire sous toutes ses formes. 
Nous prélevons une partie de vos impôts en intérêts d'un capital que 
nous avons prélevé sur votre travail en vous empoisonnant la vie. 
Pourtant, nous sommes bons, nous finançons des œuvres généreuses.
Pour ce faire, nous pillons la terre, nous empoisonnons les rivières 
(et le débat public), nous enfumons l'atmosphère, nous envoyons les 
victimes du nouveau management dans des hôpitaux publics que nous avons 
décidé de sous-financer, nous sommes attachés à dégrader la sécurité au 
travail. Nous nous battons contre le salaire sous toutes ses formes. 
Nous prélevons une partie de vos impôts en intérêts d'un capital que 
nous avons prélevé sur votre travail en vous empoisonnant la vie. 
Pourtant, nous sommes bons, nous finançons des œuvres généreuses.Nous sommes ... Nous sommes ?
