Service public et fontion publique


Merci à Joëlle Milquet de nous expliquer en quoi la revendication de "service public" est un piège. Si on se réfère à l'utilité du travail presté, le droit de grève n'existe plus ni le producteur.

Nous opposons au "service public" la "fonction publique" qui affirme le statut du producteur et nous débarrasse de l'employeur.

Dans la "fonction publique", la grève est un droit évident. Dans le "service public" la grève est une gène évidente pour le client-usager-consommateur-papa-maman-bedot et même son éminence.

Le "service public" insiste sur l'utilité du travail concret. Mais tous les types de travail concret sont utiles - y compris le travail concret hors emploi - et, par contre, bien des employés sont payés pour faire des choses nuisibles à la collectivité. De nouveau, la seule façon de se sortir du débat oiseux entre producteurs "utiles" et producteurs "productifs", c'est de poser le problème au niveau du statut politique des producteurs, de leur qualification et du droit au salaire. Il ne faut pas se battre pour la défense des services publics, il faut se battre pour l'universalisation (pour tous et pour tout) de la fonction publique, du salaire à vie.

Sans employeur, en tout cas (c'est tout le bien que nous nous souhaitons).